Nous partons sous la pluie, comme nous en avons l’habitude ces derniers jours.

Il est six heures quinze, une pluie fine me tapote le peu d’espace qu’il y a entre le bas de mon bonnet que j’utilise pour occulter la lumière et qui m’arrive juste au dessus du nez et ma doudoune qui s’arrête en dessous de mon nez.

Nico va mieux, nous le laissons se reposer, réveil à neuf heures.

Au réveil, nos affaires mouillés d’hier sont encore humides ce matin.

La pluie nous attend au réveil. Plus nous avançons, plus elle se renforce.

Le décrassage est compliqué surtout que sortir de Thessaloniki par le nord consiste en un long faux plat montant.