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J+148 repos à Tashkent

J+148 repos à Tashkent

Le colis est arrivé sur le sol ouzbek mais il est pour l’instant bloqué aux douanes.

Nous commençons notre journée par un démontage et nettoyage complet de notre réchaud. L’injecteur contient une quantité importante de déchets de combustion qui l’ont de nouveau bouché. Cela semblerait mettre en cause la qualité du carburant. Nous procédons tout de même à la recherche systématique d’une éventuelle fuite d’air ou de carburant, cela passe par un remontage pièce par pièce de la pompe ainsi que du circuit de carburant de la pompe à la combustion. Il n’y a pas de fuite à déplorer, ce qui incrimine encore plus le carburant. Nous le mettons en évaporation.

L’après-midi est maintenant déjà bien entamée. Nous décidons d’explorer le métro tachkentois construit dans les années soixante-dix. Les stations sont dans le style des métropolitains soviétiques: elles sont toutes uniques et monumentales. Des bas-reliefs, mosaïques ou peintures ornent les murs.

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La station la plus jolie à nos yeux est celle de Kosmonautlar. Elle retrace toute l’histoire aérospatiale ouzbek et soviétique. On y trouve des portraits peints avec un effet craie sur un support circulaire. Les personnages les plus marquants représentés sont:

  • Ulugʻbek, dont nous avons déjà parlé
  • Yuri Gagarin, idem
  • Lunokhod, premier rover sur la lune
  • Valentina Tereshkova, première cosmonaute dans l’espace

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Le billet ne coûte que dix centimes d’euros par trajet, peu cher pour la visite d’un mini musée. Jusqu’en 2018, il était interdit de prendre des photos des stations.

Nous émergons des souterrains aux alentours des dix-neuf heures. Le mercure commence à redescendre, le soleil aussi. Nous flânons à l’ombre des arbres, à travers les parcs, parmi les monuments et autres bâtiments grandioses.

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Nous faisons nos provisions puis écumons les supermarchés. Une nouvelle quête à la recherche de beurre de cacahuètes commence.

Nous rentrons bredouille. Qui dit auberge de jeunesse, dit cuisine commune et bondée. Nous tentons de nous faire une place sur la gazinière pour faire cuire nos pâtes. Trois feux sont fonctionnels, il y a une vingtaine de personnes dans l’auberge.

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