Les petits-déjeuners sont ridicules dans cette chambre d’hôtes: un œuf, une bouchée de saucisse et une tranche de pain. Je sors les quatre cents grammes de pâtes cuites la veille que j’arrose de lait concentré. Comme diraient certains: “repas de rois!”.
Ensuite, il faut trouver la sortie du labyrinthe qu’est la vieille ville, Le GPS nous guide.
Premier arrêt deux kilomètres plus loin pour visiter le musée de l’astronomie dédié à Ulugbek qui se situe à l’endroit où se trouvait son observatoire rasé après sa mort.
Nous prenons le périphérique et entamons un petit exercice de contre la montre par équipe. Nous le quittons ensuite pour prendre de petites routes de campagne en étonnamment bon état.
Petit arrêt lors duquel nous avalons une pastèque de six kilogrammes. La seconde partie de la journée est un faux plat montant sans fin sur une chaussée qui s’est bien dégradée. Nous croisons plus de paysans à dos d’âne que de voitures. Ajouter à cela un vent de face et les chiens qui se lancent à notre poursuite parviennent à nous rattraper. Rien de tel qu’un spray de la gazeuse ou un coup de pied dans la gueule pour les arrêter.
Deuxième arrêt à la recherche de pain et d’eau dans un café. On nous offre les trois pains alors que nous insistons pour payer. Nous apprécions le geste.
Nous terminons la journée sur une bosse de huit kilomètres à cinq pour cents de moyenne. Durant les premiers hectomètres, un tractopelle à la peine nous enfume de ses gaz d’échappement. Nous l’attaquons pour nous en débarrasser, les cuisses brûlent!
Nous nous arrêtons entre deux reliefs, pour nous protéger du vent, à quasiment mille mètres d’altitude. Un berger vient nous proposer un hébergement pour la nuit. La tente étant déjà montée, nous refusons poliment.
Le ciel est totalement dégagé et il n’y a pas de pollution lumineuse aux alentours. Tout cela nous permet de profiter des étoiles: Nathan remarque une traînée de satellites tandis que Nicolas aperçoit une étoile filante.