Il y a deux routes menant à Samarkand, notre prochaine étape. Thibault prend celle du nord pour faire du stop. Nous continuons sur l’A-380, celle du sud. Nous nous retrouverons sûrement sur place.
Un vent de face nous attend à la sortie de la ville pour nous ensabler la bouche. Nous remontons nos balaclavas jusqu’au nez mais de fins grains arrivent à se glisser dans les interstices. Chaque fermeture de mâchoires croustille.
Deux faux plats montants nous changent quelque peu du désert plat. C’est maintenant du désert vallonné. Au sommet du deuxième, deux voitures retournées nous attendent. Les conducteurs ont possiblement doublé en même temps sur la deux voies au sommet d’une côte sans vision. Nous évitons au maximum les morceaux de verre qui recouvrent la chaussée.
Pause dans une supérette pour laisser passer les grosses chaleurs, nous prenons un cola et du pain. Micro-sieste et nous repartons.
Le désert laisse enfin sa place à des terres arables. Ce ne sont plus des grains de sable que nous gobons mais des moucherons et autres fourmis volantes.
Nathan étant toujours convalescent, nous partageons les relais avec Nicolas 80-20. Deuxième arrêt, puis nous trouvons où camper près d’un cours d’eau derrière une dune.