Nous prenons un jour de repos pour profiter de cette magnifique ville. Elle fût fondée sur une oasis au bord du désert de Karakoum. Selon la légende, c’est ici que Sem, le fils de Noé (celui de l’arche), creusa le puits de Keivah d’où la ville tirerait son nom.
Les premières traces de vie dans la ville datent d’avant notre ère mais c’est sa position sur la route de la soie entre le seizième et dix-neuvième siècles qui la fera prospérer. La plupart des monuments datent de cette époque.
Un détail d’architecture intéressant: la plupart des monuments, habitations et la forteresse elle-même sont construits en brique recouverts d’une épaisse couche de terre-paille-chaux afin d’obtenir une isolation à la chaleur. Le matériau étant très fragile, il s’effrite constamment et des morceaux du mur d’enceinte sont parfois manquant.
Pas de terre-paille-chaux pour éviter la chaleur durant notre visite en revanche, nous passons très rapidement de zone d’ombre en zone d’ombre comme si nous jouions aux dames. Nous visitons chaque point d’intérêt qui sont des mosquées, des mausolées ou des madrassas, des “écoles” religieuses.
Nous invitons Thibault au restaurant. Autour de plats typiques, il nous raconte qu’il est malade depuis hier soir et prendra un jour de repos en plus. Nous ferons de même.
Nous terminons la journée par une ronde sur les remparts nord à l’abri des regards. Cela offre un point de vue unique à travers les meurtrières et l’extérieur de la place fortifiée.