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J+125 Beyneu -> Qaraqalpaqstan

J+125 Beyneu -> Qaraqalpaqstan

Les allemand et hollandais partent devant car ils se sont levés plus tôt. Trente minutes plus tard, c’est à notre tour. Sortir de la ville nécessite de traverser la voie de chemin de fer. Le passage à niveau le plus proche est fermée. Nous passons sur le côté pour éviter un détour de plusieurs kilomètres.

À ce moment-là, nous n’avons pas parcouru un kilomètre. Sur le bas côté, nous voyons nos trois comparses, vélos à l’envers, pneus et chambres à air dans les mains. Ils ont voulu faire une diagonale du passage à niveau jusqu’à la nationale et ont récolté des dizaines d’épines. Nous nous arrêtons pour les aider à changer leurs chambres et vérifions la pression de nos pneus par la même occasion, nous sommes indemnes.

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Après quarante-cinq minutes de pince à épiler pour enlever les épines, de remontage des pneus dans les jantes et de pompage, le départ est de nouveau donné. Très vite, un problème devient apparent: la différence de rythme. D’un commun accord, nous les lâchons et traçons jusqu’à la frontière uzbek.

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Chose étrange, nous croisons une dizaine de sexagénaires uzbeks à vélo. Nous supposons qu’ils sont en pèlerinage.

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Arrivés à la frontière, nous bénéficions d’un traitement de faveur en tant que touriste et coupons la file pour sortir du Kazakhstan.

Côte ouzbek, ce n’est pas la même histoire. Un militaire sur deux nous dit de passer côté voiture, tandis que l’autre moitié nous dit de rester côté piétons. Nous finissons par avoir notre tampon, il ne nous reste plus que la douane. Les drones sont interdits dans le pays, le douanier ne regardant que nos sacs de droite, j’intervertis mes sacs de fourche et le tour est joué. Rien à déclarer!

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La qualité de la route change drastiquement une fois en Ouzbékistan. Toutes les voitures et camions roulent à vingt à l’heure pour éviter les nids de poule, qui ressemblent plus à des trous béants dans la chaussée. Une nouvelle route est en construction mais seulement le revêtement de sable a été posé. Nous tentons malgré tout notre chance. Quinze kilomètres plus loin, il faut rejoindre la route défoncée, dommage.

Nous nous rendons au premier village: Qaraqalpaqstan. Une horde d’enfants de six à huit ans nous accueille. Nous faisons comprendre que nous cherchons du pain. La horde nous conduit à la boulangerie de l’autre côté de la ville.

Nous ressortons du village et rencontrons Thibault, un parisien suivant la même route que nous. Nous partageons un repas et notre campement.

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