Nouvelle nuit dans un aéroport, nouveau roulement: Nicolas prend le premier à deux heures, je prends le second à cinq heures, Nathan ne se réveille pas pour le relais de huit heures. Nous avions trouvé un coin éteint dans l’aéroport. Malheureusement pour nous, la lumière se rallume et les embarquements s’enchaînent dès cinq heures. Nous dormons entre eux jusqu’à onze heures.
Il est maintenant l’heure redoutée de remonter les vélos et leurs bagages. Nous commençons à midi. Dûs aux changements de pression, nous avons dégonflé nos pneus. La pompe chauffe à mesure que les bars montent et me brûle la main.
Mon jeu de direction, le roulement du dessus a perdu son joint d’étanchéité durant le voyage
Nous remontons nos transmissions. Il semble que nous ayons perdu les attaches rapides qui permettent de lier nos chaînes. Nous utilisons nos derniers doublons, nous n’avons plus le droit à l’erreur.
Nous sommes fin prêts, il est seize heures. Petit coup de chaud en sortant de l’aéroport climatisé, il fait trente-deux degrés. Le dépaysement est total, nous passons des petits reliefs verts géorgiens au désert kazakh. Un élément nous est toutefois extrêmement familier, pour rejoindre la ville d’Aktau au sud c’est vent de face. Les stéréotypes ne mentaient pas, nous voyons des dromadaires et des chevaux en liberté après seulement un kilomètre.
Après une trentaine de kilomètres, nous atteignons la ville qui se dresse sur le désert face à la mer caspienne. De larges avenues sont bordées de barres d’immeubles, ils sont nombreux encore en construction. Nous faisons des courses et déposons nos affaires en vitesse, direction la mer.
Le Auchan kazakh: Anbar.
Une fois sur place, c’est la déception. La plage est plutôt sale et la température de l’eau plutôt froide aux alentours de treize degrés alors qu’il fait toujours plus de trente dehors. Nous trempons nos pieds pour la photo.
Retour à l’appartement où nous dégustons un pain aux oignons cuits dans une sorte de tandoor, un four cylindrique vertical. 8/10, très bon pour vingt centimes.
Ce soir nous profitons d’une douche et d’un matelas pour la première fois en quatre jours.