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J+118 aéroport de Tbilisi -> Aktau

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Notre vol vers le Kazakhstan est prévu pour vingt-et-une heures. Nous nous occupons avec un peu de lecture, des siestes, de la nourriture et nos téléphones.

Il nous reste encore à négocier le transport de nos vélos. Les cartons sont trop gros, nous payons tarif plein c’est-à-dire quasiment autant que le prix des billets.

Nouvelle sieste pour Nathan, puis vient l’heure d’enregistrer nos bagages. Renseignés par une employée, nous connaissons en avance les deux portes qui enregistreront les bagages de notre vol. Nous esquivons une queue de plusieurs dizaines de mètres. Le contrôleur nous emmène derrière les convoyeurs pour déposer nos cartons. Plus qu’à espérer que personne ne les oublie.

Pendant tout ce temps, un orage s’est déclenché en fin d’après-midi et perdure dans la soirée. Pourvu qu’il ne retarde pas notre avion.

Nous entamons maintenant le contrôle des bagages à main au premier étage de l’aéroport. Nous avons gardé un peu de matériel sur nous pour alléger les cartons. Les chambres à air passent le contrôle, la chaîne non. Je redescends l’introduire dans un carton à travers une poignée. Nouveau passage sous le portic de sécurité pour retrouver Nicolas et Nathan. Nicolas a dû enlever ses chaussures alors qu’il ne porte pas de cales mais il est passé avec une gourde d’eau pleine bien qu’il soit interdit de transporter plus de cent millilitres de tout liquide, étonnant.

Nous entamons l’attente pour l’embarquement. Nous n’avons pas patienté dix minutes qu’un premier retard est annoncé: entre trente minutes et une heure trente. Pendant ce temps, nous admirons les saisies accumulées au fil des années par la douane géorgienne.

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Baptême de l’air pour Nicolas et Nathan sous un orage, des trombes d’eau accompagnées de rafales à soixante kilomètres à l’heure. Quelques turbulences perturbent le vol mais elles n’ont pas le temps de nous inquiéter: à peine l’ascension terminée que nous entamons la descente.

Nous obtenons notre tampon dans le passeport et retrouvons nos vélos soulagés. Il est une heure trente, nous sommes au Kazakhstan.

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