Après un repos bien mérité, nous nous rendons dans une laverie voisine. Pendant le lavage, nous visitons le quartier:
Le pont piéton de la paix
Le parc de Rike depuis lequel nous voyons la forteresse de Narikala, la statut de “la mère de la Géorgie” et l’opéra
La tour horloge
Nous écumons ensuite les magasins de vélo à la recherche de bidons avec une grosse contenance et des cartons pour mettre nos bicyclettes en soute. Un magasin nous donne le numéro d’une personne qui en vend. Nous entrons en contact.
Ici et dans toute la Géorgie, les gens sont nombreux à faire le signe de croix des dizaines de fois à chaque fois qu’ils croisent une église. C’est perturbant.
Plus d’électricité à l’étage quand nous rentrons, nous allons dîner dans un restaurant géorgien conseillé par le propriétaire. Le chemin dans la vieille ville est tortueux et pittoresque.
Nous arrivons dans une auberge géante qui doit compter plus de cent places. Étant données nos tenues, claquettes et shorts, nous sommes redirigés par l’hôte d’accueil en costume traditionnel vers une table sous pergola.
A l’intérieur, des gens dansent entre les plats. De notre côté, nous commandons des entrées et un pain typique.
L’adjariani khachapuri: un pain rempli de fromage avec un œuf au plat. 8/10, un peu trop de fromage et le beutre est de trop.
Au centre, des tranches d’aubergine fourrées à la pâte de noix et graines de Grenade. 6/10, cela aurait été meilleur chaud. Sur les côtés, des pkhali: boules de pâtes de noix, assaisonnées et accompagnées d’un légume sous forme d’une pâte. 4/10, nous aurions préféré simplement des noix accompagnées de légumes. La spécialité est trop froide et manque de goût.
Les kinkhali, cette fois aux champignons. 8/10, encore meilleurs fait maison.
Nous commandons ensuite nos plats. Nicolas prend des saucisses, il donne 8/10.
Nathan prend un poulet dans une sauce à l’ail, il donne 7/10.
Quant à moi, je prends une “Madame Bovary” intrigué par le nom dont je n’ai pas trouvé l’origine. C’est du veau dans une sauce à l’oignon recouvert de fromage. 7/10, un peu trop salé et en manque cruel de légumes.
Nous regardons autour de nous et les tablées ne ressemblent pas du tout à la nôtre. En effet, les locaux prennent un plat tel que celui de Nathan pour trois ou quatre personnes qu’ils partagent avec leur pain personnel. C’est plus convivial et plus économique.
Nous rentrons, le courant est revenu.