Nicolas a réparé sa chambre à air hier soir. Ce matin, après une grasse matinée, Nathan l’aide pour remonter son pneu. Un de nos deux démonte-pneus cède durant l’opération.

Dehors, c’est grand soleil. Nous restons quelques minutes à faire le plein de vitamine D avant de partir. Ses rayons réchauffent nos corps et nos esprits.

Le nouveau nouveau casque de Nathan

Nous partons et longeons la mer noire. Cela va de soit, il y a vent de face. Quitte à choisir, nous préférons cela à la pluie.

Nous arrivons dans la ville de Fatsa. La circulation est dense, les voitures garées en double files légions. C’est une recette parfaite pour se prendre une portière. Nous ressortons indemnes de ce slalom continu.

La route rentre maintenant dans les terres pour nous éviter le détour que forme la péninsule voisine. Nous passons d’un paysage de littoral à de petits vallons escarpés saupoudrés de maisons dans les tons roses.

La nationale passe souvent à travers ces vallons grâce à des tunnels. Les premiers sont courts et ne dépassent pas les quelques hectomètres. En revanche, le plus long s’annonce et mesure quasiment quatre kilomètres. Nous mettons nos éclairages en mode stroboscopique, relevons nos balaclavas au dessus du nez et attaquons l’épreuve.

Les longs tunnel comme celui-ci sont oppressants. Les bruits émanant des véhicules résonnent comme des billes de flipper à travers toute la structure. Cela rend impossible de les localiser ou même de communiquer entre nous.

Nous redescendons au niveau de la mer et passons par la charmante ville d’Ordu. Nous prenons un quatre heures copieux sur la promenade qui longe la mer et profitons des derniers rayons de soleil que les immeubles daignent nous autoriser.

Nous profitons de la ville pour faire des provisions. Une fois sortis, nous cherchons notre abri pour la nuit et trouvons notre bonheur à Turnasuyu.