Aujourd’hui c’est repos. Nous dormons au maximum puis allons vers le centre ville à seize kilomètres. Il y a un tramway qui peut nous y emmener. Le seul problème étant qu’il nécessite une carte à la pass navigo. Bien sûr, ces cartes ne sont vendues que dans les grosses stations du centre ville. Par chance, un passager parlant anglais nous fait passer et assure le contrôleur que nous achèterons une carte une fois arrivés.

Konya est la ville d’origine des derviches tourneurs, ces danseurs tournoyant comme des toupies parés de robes blanches. Ils font en fait partis d’un ordre musulman fondé à Konya au treizième siècle. Nous nous rendons au musée consacré à cet ordre où repose la tombe de son fondateur. Le musée ferme à seize heures, tant pis.

Nous déambulons dans le bazar et le centre ville. Demi-tour, nous reprenons le tram et rentrons manger et nous couper les cheveux. Je suis la mode turque et garde la moustache.

Puisque la journée fut calme, petit détour par nos rituels de grand-mère concernant notre peau.

• le climat étant plutôt sec depuis que nous avons quitté les côtés, nous appliquons quasiment quotidiennement du baume à lèvres sinon elles dessèchent et craquent
• du même acabit, nous appliquons souvent une crème pour les mains sèches
• nous utilisons aussi une pommade à l’arnica pour parfois soulager les diverses douleurs aux genoux, dos, etc
• peut-être la plus importante, nous avons un onguent dédiée aux irritations qui se forment après avoir passé six ou sept heures sur le vélo
• bien sûr, l’application de crème solaire est quotidienne étant donné le temps ces dernières semaines
• enfin, beurre corporel hydratant pour nourrir la peau après l’avoir exposée au soleil toute la journée