Nathan n’a pas mis en ligne les bonnes vidéos, nous réessaierons ce soir
Panne de réveil ce matin, nous nous levons à onze heures. C’est qu’il fait bon dormir dans notre préfabriqué.
A la lumière du jour, nous sommes plus à même d’apprécier que le passage à travers champs d’hier a bien alourdi nos pneus.
Nous nous arrêtons dès la première station service pour le petit-déjeuner. C’est au tour de Nicolas de faire la vaisselle. Il part, les tasses et cuillères dans le sac à dos, dans les toilettes de la station-service.
C’est peu après être reparti que nous oublions de fêter nos cinq milles kilomètres. Mon boîtier de pédalier fait un bruit abominable, les esprits ne sont de toute façon pas à la fête. Il faut espérer qu’il tienne jusqu’à Ankara.
Nous prenons la direction nord est. C’est un faux plat montant avec un léger vent de face. Autant dire que les kilomètres défilent lentement. Après Dinar, la route tourne vers le sud est: toujours du faux plat montant mais moins de vent. C’est toujours ça de gagner. La route serpent afin d’éviter les plus gros reliefs.
Première descente de la journée et j’arrive à me coller derrière un camion. Je suis à soixante-quinze dans une descente à trois pour cents sans toucher les pédales! Malheureusement, j’ai semé Nicolas et Nathan. Je les attends au feu. C’est Nathan qui prend l’aspiration du camion au feu vert cette fois. Nous nous retrouvons tous à un rond-point quelques kilomètres plus loin.
Deuxième descente, nous tentons de réitérer l’effort. Nous n’avons pas parié sur le bon cheval cette fois. Le poids lourd ne roule pas assez vite et, à chaque fois qu’il accélère, il perd un peu de sa cargaison. Il pleut des cailloux.
Nous arrivons sur Isparta, l’odeur des pins nous remplit les narines. Un changement qui est le bienvenu par rapport aux gaz d’échappement habituels. En toile de fond, le mont Davraz s’élève et veille sur la ville. Il culmine à 2635 mètres.