Aujourd’hui marque le commencement du ramadan, les appels à la prière nous semblent plus longs.
Le petit-déjeuner turc ou kahvalti est inclus dans la pension:
Nous voilà prêts à affronter une journée de cyclisme.
Nous quittons Pamukkale et rejoignons la nationale. Grâce aux trombes d’hier, les escargots sont de sortie et ils sont nombreux à vouloir traverser la quatre voies. Nous slalomons entre eux sur la bande d’arrêt d’urgence. Nicolas en écrase un, bravo!
Quelques kilomètres plus loin, la route est en travaux. Chaque camion ou autobus soulève un énorme nuage de poussières. Nous en prenons littéralement plein les yeux.
La première étape de la journée est Denizli, le chef-lieu de la province. Nous voulons réparer le vélo de Nicolas. Nous faisons un premier arrêt dans un magasin de vélos. Le mécano n’est pas là, le personnel présent nous conseille une autre enseigne, cinq cent mètres plus loin. Le mécano est bien présent dans cette seconde boutique, il dévoile la roue en une dizaine de minutes pour quatre euros. Cette fois-ci pas d’embrouille, le travail a réellement été bien fait. Cependant, le prochain gros choc sur la roue pourrait être fatal pour certains rayons.
Nous repartons d’où nous venons, vers le nord, et Nicolas se fait déféquer dessus par un oiseau. Dans la culture turque cela porterait chance. Ce serait un changement bienvenu pour Nicolas.
Nous attaquons ensuite trente-sept kilomètres de montée à 1.6% en moyenne pour arriver à quasiment neuf cents mètres d’altitude. La pente est douce, les températures se sont adoucies elles aussi. Nous avons perdu dix degrés dans l’ascension. Il fait maintenant quatorze.
Nous arrivons sur un plateau, un peu de plat pour changer. Nous approchons notre premier lac de sel. Ils sont nombreux à s’assécher et se transformer en grande étendue blanchâtre comme celui-ci à travers la Turquie.
Nous arrivons à Dazkiri et faisons nos provisions. Un local nous propose de payer nos courses. Nous refusons. Il nous achète malgré tout trois barres chocolatées. Merci à lui!
Nous nous mettons à la recherche d’un abri pour la nuit qui s’annonce fraîche. Nous repérons un préfabriqué qui semble inutilisé sur le bord de la nationale. Il fait encore jour, nous jugeons judicieux de s’y installer sous le couvert de la nuit. Nous dînons dans un tunnel sous la nationale en attendant.
La nuit arrivée, nous remontons la nationale à travers champs et regagnons notre place forte pour la nuit.