Nous sommes réveillés par des ouvriers agricoles qui élaguent les bouchures du champ voisin. Nous expliquons d’où nous venons et où nous allons. Ils nous proposent du café, nous refusons poliment et nous nous remettons en route.
Trois kilomètres plus loin, nous nous arrêtons à une station-service petit-déjeuner et faire un brin de toilette. Il y a un élevage de lapins sur place, incongru.
Nous tentons les relais, Nicolas et Nathan font chacun un quart et moi le reste. C’est reposant, en tout cas pour moi.
La récolte de fraises bat son plein dans la région. Les cueilleurs sont transportés d’exploitation en exploitation dans la remorque d’un camion. Des cagettes pleines sont vendues directement sur la bande d’arrêt d’urgence.
A la sortie de Kosk, les “jandarma” font des contrôles au hasard. Bien sûr, nous sommes choisis. Nous sortons nos passeports, le gendarme nous parle turc et nous repartons.
Lors d’une pause en-cas, Nicolas trouve une huppe fasciée.
Arrêt déjeuner dans la zone commerciale de Nazili, nous rencontrons un barcelonais qui fait peu ou prou le même voyage que nous en van. Il est parti en janvier lui-aussi. Il doit pas conduire beaucoup.
Un convoi exceptionnel nous barre la route pendant quelques minutes.
A chaque passage au vert, les locaux essaient de forcer le passage. L’agent brandit son panneau “DUR” (stop en turc) pour les rappeler à l’ordre. Une fois les camions passés, les agents courent vers leur véhicule pour reprendre la tête du convoi. La scène est plutôt amusante.
Nous passons Buharkent et trouvons un abri pour la nuit. C’est le premier jour du printemps et, comme pour marquer le coup, les premiers chants de cigales nous bercent.