Nico va mieux, nous le laissons se reposer, réveil à neuf heures.
Nathan a dû enlever son garde-boue avant pour loger un nouveau bidon (il avait cassé sa rallonge à Florence) durant le jour de repos à Thessaloniki. Il avait aussi enlever celui à l’arrière pour, je cite, “gagner du poids”. Depuis, il n’arrête pas de pleuvoir. Coïncidence? Je ne pense pas. Bref, il s’est rebricolé un garde-boue avec sa tong pour protéger ses affaires.
Nous sommes prêts à partir quand une averse se déclenche. Elle n’est sensée durer qu’une quarantaine de minutes. Nous patientons.
L’accalmie est à l’heure, direction la poste. Nous renvoyons nos pantalons de pluie. Nous les avons portés une fois. Ils sont bien étanches mais la couche extérieure retient la pluie ce qui les rend inutilisables sur le vélo.
Cette fois, nous partons. La pluie s’arrête aux alentours de treize heures. Toutefois, le vent qui l’accompagnait reste dans la partie. Il n’est pas complètement contre nous cette fois: il sèche la chaussée.
Nous prenons une partie de nationale fermée pour travaux. La surface est neuve, il n’y a pas de voitures ni de travaux d’ailleurs.
Nous arrivons sur Xanthi et visitons en coup de vent. Nous sortons par la vieille ville et sa montée à dix-huit pourcents. Bien sûr, des chiens me gueulent dessus sinon ce ne serait pas la Grèce.
Nous prenons la direction de la Bulgarie et entamons la recherche d’un abri pour la nuit. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous nous aménageons un petit nid sur la terrasse d’une maisonnette abandonnée. Il y a un grillage, nous serons protégés des chiens.
Une nuit fraîche et à la belle étoile nous attend.