Au réveil, nos affaires mouillés d’hier sont encore humides ce matin. Nous jetons un coup d’œil dehors: le temps semble couvert mais pas de signe de pluie. C’est le branle-bas de combat pour essayer de faire sécher le linge et surtout nos chaussures. Par chance, l’appartement contient deux sèche-cheveux, ils sont réquisitionnés d’office. L’heure du départ arrive, tout est loin d’être sec. Pas grave, ça séchera en roulant.
On ne s’était pas trompé, le vent venant de l’est sèche tout, même les bonhommes. Heureusement, le terrain est plat car ces rafales nous complique les choses. Durant une des pauses, Nathan enfilera d’ailleurs sa doudoune alors qu’il fait dix degrés: le souffle est frigorifiant.
Les champs d’oliviers et d’amandiers alternent. Ces derniers sont en pleine floraison. Toutefois l’odeur de l’olive l’emporte sur celle de l’amande et nous remplit les narines.
Lors d’une pause pour satisfaire un besoin naturel, nous rencontrons un autre voyageur à vélo: Éric. Il est allemand et rentre chez lui après être parti d’Inde il y a quasiment un an jour pour jour. Nous lui contons les chiens grecs dont il va devoir se méfier. Il nous avertit des températures glaciales du centre de la Turquie. Nous nous souhaitons respectivement bonne route.
Un peu plus loin, nous tombons sur la tour d’Apollonia qui servait sûrement de phare il y a bien longtemps. Après un peu d’escalade, nous nous retrouvons à l’intérieur.
Petit arrêt déjeuner, nous profitons d’une déchetterie qui contient un canapé. Les sandwichs ne se passent pas comme prévus pour certains.
Nous arrivons sur Kavala, son aqueduc et son château.
Nicolas est malade, nous envisageons un jour de repos pour demain.