Les magasins ferment à quinze heures le samedi en Grèce et lundi sera férié. Cela nous laisse peu d’options pour faire réparer les roues de Nicolas et Nathan. Nous décidons d’arriver le plus tôt possible à Thessaloniki pour laisser au mécanicien le temps de dévoiler les roues. Nous sommes levés à cinq heures trente et commençons à pédaler aux alentours de six heures trente. Il y a cent kilomètres à parcourir.
L’avantage de partir dans la nuit c’est qu’il n’y a pas un chien pour vous courir après ou un automobiliste pour doubler en laissant cinquante centimètres d’espace. Le jour se lève, nous entamons notre deuxième petit-déjeuner: purée de pois au sel de mer. Nous traversons des marais salants et les nuages sont très bas. Tout cela combiné engendre une forte humidité qui nous rend poisseux, plutôt désagréable.
Nous alternons asphalte et gravier, cela divertit. Au moins dans les chemins agricoles il n’y a pas de chiens pour nous courir après, ce qui arrive à chaque village. Les locaux semblent étonnés que nous gueulions sur les clebs qui nous prennent en chasse.
Nous arrivons dans le centre ville aux alentours de onze heures trente et nous rendons dans le premier magasin de vélos que nous avions préalablement repéré. Bien sûr, le mécano est en séminaire jusqu’à mercredi prochain. Les gérants nous conseillent un autre magasin quatre kilomètres plus loin. Nous tombons sur un mécanicien qui dévoile nos roues en direct. Il répare les deux en une vingtaine de minutes pour seulement dix euros. Le magasin s’appelle Red Zeppelin, merci à eux!
Nous mangeons en bord de mer. Certains profitent de l’opportunité pour faire une sieste.
Nous passons le début d’après-midi à visiter la ville.