Le ciel est couvert ce matin, ce n’était pas arrivé depuis l’Italie soit environ mille cinq cents kilomètres. Nous ne faisons pas quinze kilomètres avant d’être pourchassés par un chien de garde. Il y a vraiment un problème de dressage dans ce pays.
Debarassés du cabot, nous essayons de trouver une route en direction du nord est. C’est une partie de saute-mouton géante entre l’autoroute, la voie rapide et celle de chemin de fer. Ce petit jeu durera toute la journée.
Nous rejoignons la Méditerranée et la pluie commence à tomber. Petite pause déjeuner mouillée, mon yaourt a explosé. Je nettoie mon sac de nourriture à la lingette sous la pluie. La moitié restante du yaourt avalée nous repartons. Environ une demi-heure plus tard, nous attaquons la seule difficulté de la journée qui atteint son paroxysme à seize pourcents. La descente est toute aussi pentue et humide par endroits.
J’attends Nicolas et Nathan au stop. Une ou deux minutes passent et toujours rien. Je vois débouler Nathan en courant. Je me dis que Nicolas est tombé. Nicolas arrive aussi en courant. Il s’avère qu’à l’endroit où j’ai empièté sur l’accotement, ils ont fait un tout droit dans les ronces et pensaient que j’avais aussi chuté. Selon leurs dires, Nicolas a bloqué ses roues et perdu le contrôle et Nathan l’a suivi.
Résultat des courses:
Après une pause premiers secours et réalignement potence-roue, nous repartons. Nous longeons le mont Olympe mais Zeus a décidé de voiler son domaine de brouillard, nous n’apercevons même pas les premiers reliefs. Avec les problèmes d’aujourd’hui, il nous observe d’un mauvais oeil visiblement. Nous détournons notre regard de la terre vers la mer.
Nous arrivons à Paralia, la commune balnéaire de Katerini et sommes accueillis par une maison à l’envers comme les huit fers de Nicolas et Nathan.