Par chance, il n’y a pas eu d’appel à la prière ce matin, nous saisissons l’opportunité pour faire une grasse matinée jusqu’à huit heures quarante-cinq.
Nous sortons de la banlieue tant bien que mal après une dizaine de kilomètres et attaquons de tous petits reliefs. Les descentes sont techniques: non pas par les courbes à négocier mais par les nids-de-poule à éviter!
Nous rejoignons la côte et déjeunons sur la plage qui fait peau neuve pour l’été prochain. Le pilotage dans le sable n’est toujours pas maîtrisé.
Nous visitons Durrës et les restants de son amphithéâtre romain qui pouvait, à l’époque, accueillir vingt milles personnes.
La journée se termine, nous reprenons la côte vers le sud. Nous assistons à un rapide coucher de soleil: il a disparu de l’horizon en trois minutes.
Nous nous dirigeons vers l’hôtel. Plus la route avance, plus nous soupçonnons une erreur du GPS. En effet, la “chaussée” devient un mélange de briques, de tuiles et autre matériaux de construction, le tout concassé pour former une surface “plane”. C’était bien là, l’hôtel surplombe des marais d’un côté et la route vers la plage de l’autre. Pas sûr que le terrain soit réellement constructible.