Nous quittons Bar et faisons l’ascension vers une petite route de campagne en mauvaise condition mais peu empruntée. Tout est affaire de compromis.
Nous franchissons la frontière et sommes tout de suite accostés par un albanais qui nous raconte le pays en quelques phrases. Il nous apprend qu’ici beaucoup de gens se déplacent à vélo et que le pays est plat, par rapport à la Croatie et au Monténégro. Deux bonnes nouvelles! Nous le remercions et débutons notre route albanaise.
(le drapeau est en berne dû au séisme qui a touché la Turquie)
Il n’a pas menti: durant nos deux premiers kilomètres de campagne albanaise, nous rencontrons plus de personnes à vélo qu’en mille kilomètres de Croatie et Monténégro!
Le contraste est aussi net au niveau des contacts humains. Finie la froideur slave, ici tout le monde dit bonjour et semble chaleureux.
Nous nous arrêtons à Shkodër, après seulement cinquante kilomètres. Nous devons acheter une nouvelle carte SIM ainsi qu’échanger des lekë, la monnaie albanaise. Nous nous donnons le temps de faire toutes ces courses et de nous imprégner de l’air albanais. Cela aura été la frontière la plus dépaysante jusqu’à présent.