Nous remontons les pentes raides du petit village de Kormana pour rejoindre la D8. La pente à quinze pourcents fait office d’échauffement.
Nous passons outre le pont et atteignons la frontière bosnienne en croisant un autre voyageur à vélo. Les douaniers font une formalité de notre entrée et nous voilà en Bosnie-Herzégovine.
Le découpage de l’ex-Yougoslavie a été tel que la Bosnie-Herzégovine s’est retrouvée avec une toute petite ouverture sur la mer en la petite ville portuaire de Neum. Nous avons à peine le temps de respirer l’air bosnien que la frontière croate réapparaît. Notre séjour aura duré une quinzaine de kilomètres.
Enfin! Le vent s’est calmé, ce n’était pas arrivé depuis huit jours! Les descentes redeviennent un plaisir et nous ne sommes plus contraints d’être attentif à chaque bourrasque. Nous nous remettons dans nos prolongateurs et traçons la route. Petite pause déjeuner où Nicolas s’amuse avec le drone pour prendre une photo de dessus.
Nous nous rapprochons de Dubrovnik quand une voiture de police double alors que nous arrivons en face. Je vois dans son regard qu’il s’est fait peur. Affligeant!
Au menu ce soir:
Nous finissons sur un dessert qui nous est cher depuis la Slovénie: le Čokolino. Ce sont des flocons de céréales qui, une fois imbibés de lait chaud, se transforment en bouillie. Cela nous rappelle notre enfance, nous en mangeons soir et matin !
Une fois ce repas englouti, nous nous perdons dans les petites rues et nombreux escaliers qui composent la vieille ville de Dubrovnik. Il y a plus de chats errants que de personnes!
Demain direction la pharmacie, Nicolas est plein de coups de soleil!