Le vent s’est un tout petit peu calmé. La température est de 3°C mais le ressenti -5°C. Nous rejoignons la D8 et commençons à rouler. Le froid se fait ressentir rapidement surtout au niveau des mains. Aux grands maux les grands remèdes: nous glissons des gants en plastique entre nos sous-gants et nos gants. Elles permettent de parer un peu le vent et de garder la chaleur. Nous les piquons aux stations-service.
Pause déjeuner à Marina: nous reprenons des bureks, moins bons qu’hier malheureusement la pâte phyllo n’étant pas aussi bien confectionnée. Cette fois-ci, ils sont aux pommes de terre et fromage, cela nous rappelle les galettes du Berry.
A une trentaine de kilomètres de Split, notre chère D8 se transforme en quatre voieset la circulation se densifie considérablement. Le vent, lui aussi, se densifie. Nous cherchons la prochaine sortie pour éviter la catastrophe. Entre le vent latéral et les automobilistes qui nous laissent cinquante centimètres, la situation est périlleuse. Les soixante-dix premiers kilomètres étaient une promenade de santé, les vingt derniers une véritable épreuve.
Arrivés à Split, nous visitons le palais de Dioclétien. C’est une enceinte d’environ deux cents dix mètres par cent quatre-vingt qui forme l’hypercentre historique de Split. Nous arpentons le dédale de ruelles romaines pour se protéger du vent, la température est négative et le ressenti -11°C.