Cyclisme Aventure Bikepacking Italie Slovénie

J+26 Trieste -> Izola

J+26 Trieste -> Izola

Nous refaisons le tour des pharmacies car Nathan n’a pas trouvé genouillère à son genou hier. Après quatre pharmacies, il trouve son bonheur.

Nous sortons de la ville et le vent continue d’essayer de nous faire tomber avec ses bourrasques pernicieuses sans succès, pour l’instant. Nicolas se rend compte qu’un de ses bidons est percé, nous nous arrêtons chez un vélociste qui nous fait cadeau du bidon. La théorie selon laquelle les italiens de l’est seraient plus sympas semble s’avérer.

Nous essayons de rejoindre une nationale pour passer la frontière mais elle se transforme en voie rapide interdite aux vélos. C’est le cas de toutes les nationales aux abords de la frontière. Nous finissons par trouver l’itinéraire vélo qui longe le bord de mer et nous expose plus au vent. Nous luttons jusqu’à ce que la route tourne vers l’ouest. Soudainement, nous roulons à trente-deux kilomètres par heures sur un faux plat montant, délicieux!

Nous atteignons la frontière slovène!

image

Tout de suite nous remarquons que les slovènes ont la culture de la piste cyclable. Toutes les voies automobiles ont une voie parallèle réservée aux cyclistes, très appréciable.

Pause déjeuner quelques kilomètres plus loin. Le vent est de retour pour nous jouer un mauvais tour: il renverse le vélo de Nicolas qui renverse celui de Nathan. L’impact casse la manette de dérailleur arrière de Nathan.

image

Ce n’est pas réparable, il faut tout changer. Nous rejoignons la ville slovène la plus proche: Koper. Nous patrouillons tous les marchands de vélo de la ville, cinq au total. Les uns nous renvoient chez les autres sans être capables de nous aider. Le dernier nous envoie dans une ville cinq kilomètres plus loin: Izola.

La côte va vers l’ouest de nouveau ce qui veut dire vent dans le dos. Nous avons besoin de décompresser de cette journée maudite et nous appuyons un peu plus sur les pédales pour oublier: quarante-neuf kilomètres par heure sur une section plate. Ça fait du bien.

Bien sûr le sixième magasin ne peut rien pour nous non plus. Nous décidons d’arrêter les frais ici pour aujourd’hui. Nous prenons deux jours de repos et commandons la pièce.

Dire que nous ne devions même pas dormir en Slovénie ce soir.

comments powered by Disqus