Nous commençons notre journée en nous rendant à un novotel quatre étoiles pour collecter des paniers anti-gaspillage (via l’application toogoodtogo). Pour huit euros, nous mangeons:
Un deuxième petit-déjeuner bien mérité après cinq kilomètres. Nous avons souvent recours à cette application lorsque nous trouvons des bons plants comme celui-ci.
Nous sortons de la zone urbaine vénitienne et rejoignons une petite nationale de campagne et attaquons les kilomètres quotidiens.
En contrebas de la route, une buse décolle à notre passage. La course est lancée ! Sans surprise, elle gagne et se pose sur un grillage un peu plus loin. Nous la dépassons et elle repart aussi tôt, elle nous nargue. Nathan tend son bras avec un morceau de pain pour l’appâter, sans succès. L’humiliation se répétera par trois fois, jusqu’à ce qu’elle rejoigne une congénère.
La buse n’est pas le seul oiseau dans le coin:
De l’autre côté, vers le nord, nous distinguons les premiers reliefs enneigés des Dolomites.
Les premiers klaxons de support retentissent. Les italiens de l’est seraient-ils plus sympa que ceux de l’ouest? Affaire à suivre. En tout cas, ils ne conduisent pas mieux, un chauffard double alors que nous arrivons en face.
Serait-ce un jour de vélo en Italie sans pluie? Comme pour nous rappeler qui est la maîtresse des lieux, elle nous rejoint durant les trois derniers kilomètres.