Nous quittons Pise en direction de Florence, nous rentrons encore plus dans les terres et traversons les plaines cultivées de la Toscane.
Ce matin la pluie est fine, nous en viendrions presque à l’apprécier, étant toujours préférable aux déluges que nous subissons maintenant quotidiennement.
Le début de la journée est marquée par les petits camions sur le bord de la route. Ils remontent de Sicile pour vendre des cagettes de clémentines à des prix défiant toute concurrence. Malheureusement, nous n’avons plus de place sur nos vélos.
Nicolas et Nathan ont adopté une nouvelle stratégie: à chaque klaxon à notre encontre, ils changent de position pour savoir si celui en queue de peloton n’a rien perdu. Autant dire qu’il y a du mouvement!
Nous profitons d’une accalmie pour avaler un en-cas à Pontederra et repartons. La pluie elle aussi repart, la douche journalière commence. Les gouttes de pluie me désaltèrent tandis que mes roues projettent des éclats de boue sur Nathan qui lui-même projette de la boue sur Nicolas. Il fait bon être devant.
Nous longeons la voie rapide “FI-PI-LI” (pour Firenze-Pisa-Livorno) qui relie Florence à Livourne en passant par Pise. Nous apprenons au passage que Florence c’est Firenze en italien. De nombreux panneaux, jusque là ignorés, font maintenant sens.
Rincés, nous déjeunons dans le parking d’une zone commerciale. Le parking couvert est lisse et détrempé. Je fais un demi tour, mon vélo tombe. Nathan, pas du tout perturbé par mon embardée, fait le malin et chute aussi!
Nous nous rendons à l’hôtel dans le centre ville d’Empoli. Ce soir petit pois et mortadelle devant le cauchemar en cuisine italien suivi d’une balade en ville.