Mon genou a gonflé durant la nuit, nous tablons sur une petite journée à destination de Pise.
Aujourd’hui, nous quittons la Ligurie, région frontalière de la France, pour entrer en Toscane.
La pluie a momentanément disparu mais les nuages persistent. Le vent quant à lui s’est renforcé durant la nuit, les cerfs-volants des kitesurfers pullulent sur la plage.
Nous décidons de rentrer un tout petit peu dans les terres pour nous protéger du vent qui vient du sud ouest. La pluie nous ratrappe rapidement et laisse parfois sa place à de la grêle. Nous tentons d’esquiver le plus fort des douches sous abris. Durant l’une de ces parades, Nicolas et Nathan en profitent pour rajouter une couche à leur attirail, cela deviendra important par la suite.
Nous rejoignons notre route préférée, la nationale 1, et les gouttes de pluie se raréfient. La route est plate et de bonne qualité, nous avalons les quelques kilomètres qui nous séparent de Pise la tête dans les prolongateurs.
Nous entendons un klaxon et je demande à Nicolas s’il n’a rien perdu, il me répond par la négative. Nous arrivons à Pise peu de temps après. Nous nous arrêtons pour trouver de quoi manger et nous nous apercevons que le sac de vêtements de Nicolas est grand ouvert.
Résultat des courses, il a perdu:
Drôle de manière d’alléger son vélo. A ce train-là, il arrivera en Slovénie en sous-vêtements.
Après un quatre heures copieux, nous déambulons dans le centre historique de Pise.
Nous suivons le flux des autres piétons et tombons sur la cathédrale…
… et sa fameuse tour.