L’Italie sous la pluie

Nous sommes réveillés par les sons de la pluie battante sur Nice. L’averse est conséquente, nous allons pouvoir mettre notre costume pluie à l’épreuve des éléments.

Mais avant ça, on profite du petit déjeuner à volonté de l’auberge et enchaînons les tranches de pain de mie brioché grillées tartinées de confiture.

Notre attirail enfilé, on sort de l’auberge, il pleut.

Notre équipement pluie consiste en:

• une paire de gants neoprène
• une paire de sous-gants plastique
• une paire de chaussettes étanches
• une paire de couvre chaussures
• un pantalon et un imperméable

Parés, nous attaquons la sortie de Nice et ses légers gradients. Il pleut tellement que nous avons l’impression de remonter un ruisseau à contre-courant. Une fois arrivés sur des sections plates, les énormes flaques sur les pistes cyclables donnent des airs de cité lacustre à Nice.

Nous traversons Monaco pour débloquer le compteur des pays traversés et faisons une pause déjeuner à Menton alors que la pluie commence à diminuer en intensité. L’arrêt se transforme rapidement en inventaire des bagages qui sont imperméables (bien peu le sont véritablement).

Nous repartons et la pluie regagne en intensité, le sort est contre nous! Nous passons l’ancien poste frontière et nous voilà en Italie: le premier chapitre de ce voyage est écrit.

Nos premières routes italiennes sont recouvertes d’eau de pluie ruisselante. Sur les plus gros pourcentages, les mouvements de l’eau apparaissent nous faire reculer, illusion d’optique intéressante.

On rentre dans l’auberge, il pleut. Ce n’est pas Milan - San Remo mais notre classique du jour.