Après la grosse journée d’hier, nous décidons de calmer le jeu. On s’autorise une grasse matinée et nous nous levons à neuf heures et demi.
On profite du temps libre pour laver notre empreinte de tente qui est quelque peu boueuse.
Nous démarrons, toujours en direction de l’est aux alentours de quatorze heures et déjeunons à Saint-Aygulf après deux kilomètres.
On passe Fréjus et Saint-Raphaël et profitons de la belle calanque d’Anthéor à la tombée de la nuit.
Pause goûter, on appelle les campings alentours pour trouver une place, sans succès.
Nous décidons de faire nos provisions pour le soir à Mandelieu et démarcher les campings sur place.
Aucun camping n’est ouvert, on trouve un endroit qui semble propice au camping sauvage, on s’y installe.
La préparation du dîner bat son plein lorsqu’un renard, sûrement attiré par l’odeur irrésistible de la soupe minute vermicelles tomate, pointe le bout de son nez. Il ne semble pas belliqueux mais bien affamé. On essaie de faire diversion et de lui donner épluchures de carottes et clémentines au loin de notre campement.
Il semble mordre à l’hameçon et nous laisse tranquille. Jusqu’aux quatre heures du matin fatidiques: je suis reveillé par un objet qui tombe par terre. J’entends deguerpiller dehors et sors de la tente à toute vitesse. Trop tard, le scélérat a fait son œuvre: il s’est emparé d’un sac contenant les dernières barres énergétiques confectionnées par notre maman. Sacré coup au moral.